Costume Consulat - Empire

1.Shall de cachemire : Costumes parisiens 1806.

2. Chapeau de velours et shall de faux cachemire : Costumes parisiens 1806.

3. Capote de percale et shall cachemire : Costumes parisiens 1806.

De 1804 à 1811

Désormais fermée dans le dos, la robe perd les fronces de son petit corsage, qui se met à mouler plus étroitement la poitrine ; son décolleté, qui ne laisse à l'épaule qu'une étroite bande d'étoffe sur laquelle viennent se monter les manches, prend des lignes plus nettes. Presque toujours en largeur et rectangulaire, il peut cependant, vers 1809, se terminer en pointe ou dessiner une sorte de coeur. Les manches sont soit courtes et ballonnées, soit longues et ajustées, présentant un peu d'ampleur aux entournures, ou sont surmontées d'un petit mancheron froncé.

A partir de 1806, les jupes de ville perdent leur traîne, désormais réservée aux toilettes parées, et se terminent en bas, vers 1806-1807, par des plis ou des lignes de rubans appliqués, vers 1810-1811, par des petits volants brodés.

Des accessoires : collerettes, pèlerines à plusieurs rangs de volants de mousseline plissée, simples fichus noués ou encore petites palatines fourrées, dissimulent la gorge dans la journée.

Le rude hiver 1803, met à la mode les douillettes et les redingotes en drap, en velours, en sergé de soie, d'un ton plus soutenu que celui des robes toujours clairs. On les fait à col droit ou à col châle, avec ou sans pèlerine, fermées bord à bord ou croisées devant et, sous l'influence du costume militaire, parfois décorées de brandebourgs. Mais le complément indispensable de toute toilette élégante reste le châle en cachemire. Son succès va grandissant en dépit du blocus continental décrèté en 1806. Une contrebande parfaitement organisée approvisionne le marché français pour les classes les plus aisées - qui se les procurent à prix d'or - tandis que Ternaux, le grand manufacturier de la laine, et plusieurs de ses confrères, s'ingénient, pour complaire à l'Empereur, à produire des imitations qu'ils exécutent dès 1803, en utilisant la mécanique Jacquard, par le procédé du lancé découpé. Ce procédé qui économise un ouvrier sur deux, consiste à conserver, d'une lisisère à l'autre, pour les parties colorées, toutes les trames employées, puis à raser, sur l'envers, le châle qui tombe très épais du métier. Les Indiens, tissant à la main, bobinent sur des sortes de fuseaux, dits espolins, ces mêmes trames colorées qu'ils n'emploient qu'aux endroits où elles sont nécessaires, enlaçant, lors d'un changement de couleur, les deux fils l'un à l'autre, pour assurer la solidité du tissage, avant de poursuivre ce dernier dans la nouvelle couleur ; mais par ce moyen, chaque châle exige deux mille heures de travail, temps peu compatible avec les conditions d'une production assez massive. Oberkampf et les imprimeurs sur étoffe réalisent aussi des imitations de châles cachemire, très appréciées l'été quand elles sont réalisées sur des tissus légers.

. beaucoup Pépé La Flamme pour cet intéressant document sur les costumes

très beau..
A ce propos, j'ai trouvé dans un magasin de la réunion des musées nationaux ( à Bercy village, au louvre...) une magnifique reproduction d'un des châles de Joséphine.Mais très cher !(Environ 100 euros)
Et comme je n'ai pas sa rente annuelle .... et puis elle n'était pas si belle que ça ! ( l'étole, pas Josephine !!!)

Sinon, il y a d'autres reproductions d'ojets ayant aussi appartenus à l'Empereur.

Voilà !
Sur ce, vous m'excuserez mais je sors ce soir ... ( promis, je vous en garde une part...)

La Feuille. :study:

dis donc pépé la flamme ! t'as du passer du temps à copier ce texte (très interssant par ailleurs !) alors moi aussi je te mets un car pendant ce temps, tu n'as pas aidé mamie chou à faire le ménage !.... :diable2: