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Les fusiliers grenadiers en 1811

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Les fusiliers grenadiers en 1811 Empty Les fusiliers grenadiers en 1811

Message par Invité Lun 24 Oct 2011 - 21:52

Une petite contribution sur les fusiliers grenadiers il y a 200 ans.

L'automne 1811 semble relativement calme pour les fusiliers. Au moins un bataillon est au Portugal, à Almeida. Un autre serait (je manque de renseignements) sur les routes en protection de convois. Il y a eu beaucoup de mutations l'été derniers, et il n'est pas dit que les renforts ont fait le voyage. Les effectifs peuvent n'être qu'a 50 %, soit moins de 800 hommes. Un certain nombre d'officiers, comme le chirurgien, sont en congé de semestre ou en poste à Paris (Mouton y donne des cours d'anatomie et de chirurgie aux futurs chirurgiens aides majors de l'armée). Je ne pense pas , au vu de cette situation que le moral ait été au plus haut, ce qui expliquerais la discipline stricte imposée par le général Roguet (voir plus bas l'histoire rapportée par Bourgogne).

Une petite pensée pour Louis Leroy, 21 ans, 1er bat, 2é cie, qui entre a l'hôpital de Valladolid (Espagne) le 12 octobre pour hydropisie. Il y décédera le 24 novembre.

Puisque nous n’avons de témoignage de fusiliers grenadiers, tournons nous vers la lettre de Gérard Huppertz, du 63é de ligne, qui écrit d’Almeida à la même époque : «… après le brigandage qu’il y a parmi toute l’Espagne, qui ne cherche qu’à égorger les français et qui arrête le convoi et la poste, car il faut jusqu’à 6 à 7 hommes pour escorter la poste d’une correspondance à l’autre… ».
Source : « Lettres de grognards » E. Fairon et H. Heuse, société des bibliophiles.., 1936.

-Le sergent Bourgogne raconte la mésaventure arrivée à un fusilier grenadier, compagnon de la cantinière du régiment, Marie :
« en 1811, étant campés devant Almeida,…il prit envie au pauvre homme d’aller marauder dans un village. Il entra dans un château, s’empara d’une pendule qui ne valait pas 20 francs, eut le malheur de la rapporter au camp et de se faire prendre, et, comme il y avait des ordres sévères pour les maraudeurs, monsieur le général Roguet, qui nous commandait, le fit passer à un conseil de guerre. Il fut condamné à être fusillé dans les 24 heures. Par suite de cette catastrophe, Marie devint veuve : dans un régiment, et surtout en campagne, lorsqu’une femme est jolie, elle n’est pas longtemps sans mari. Aussi, au bout de 2 mois de veuvage, Marie était consolée et remariée, comme on parle dans l’armée. » Elle quitta bientôt le régiment, pour suivre ce nouveau mari, passé sous officier dans la Jeune Garde.

Les parisiens peuvent toujours lorgner du coté du n°1 rue Christine, dans le 6é, prés des quais, l'immeuble du chirurgien Mouton n' a semble t-il pas beaucoup changé.

La denrée.



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