poème
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DERNIER CRI DE LA GARDE IMPERIALE
Il ne sont plus les fils de la victoire!
Mars a trahi leurs efforts et nos voeux.
Pleurez, Français! l'appui de votre gloire
Est descendu dans la tombe avec eux.
A leur valeur l'Anglais rendent hommage,
Voulant en vain les soustraire au trépas,
Les preux ont dit en volant au carnage;
"La garde meurt, elle ne se rend pas".
Toi qui deux fois leur dûs le diadème,
toi qui sans eux gémi dans les fers,
Napoléon, à cette heure suprême
Te verra-t-on partager leurs revers?
Ils sont tombés les héros de la France
Et toi tu fuis du milieu des combats;
Tu fuis donc, sourd à ce cri de vaillance;
"La garde meurt, elle ne se rend pas".
Dix rois ligués ont fait fléchir ta tête,
Français trop fier de les avoir vaincus;
Pour t'affranchir du joug de leur conquête,
Tu tenterais des efforts superflus,
Mais si jamais l'heure de la vengeance
Vient à sonner, magnanimes soldats,
Ralliez vous à ce cri de vaillance;
"La garde meurt, elle ne se rend pas".
M. Lefevre (1815)
Invité- Invité
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"...Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur, souriant à la mitraille anglaise, la Garde Impériale entra dans la fournaise ..." ( V. HUGO)
"... Un homme n'est jamais aussi grand, que lorsqu'il s'agenouille, pour aider un enfant ..."
"... Il dort, quoique la vie, pour lui, fut bien étrange, il vivait. Il mourut lorsqu'il n'eut plus son ange. La chose se fit doucement, pas à pas, comme vient la nuit lorsque le jour s'en va ..." (V.HUGO. Les Misérables)
La Poudre- Grenadier
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