Le saviez-vous ?

La Garde se distingue par une discipline exemplaire, fondée non sur la crainte de la répression, mais sur le sentiment du devoir à accomplir.

Napoléon en dit : "Ce n'est pas seulement des soldats qui soient braves que je veux pour la garde de ma personne, c'est aussi des hommes dont l'obéissance et la moralité puissent être citées comme modèles".

Cette sévérité de l'Empereur envers la Garde ne se relâche jamais. Il ne tolère en aucune manière les infractions à la discipline.

La moralité de ce corps est quasi irréprochable. C'est ainsi que pendant la retraite de Russie, après que l'armée française eut abandonné Smolensk à la mi-novembre 1812, le Payeur de la Garde confie à de simples grenadiers les valeurs en or, estimées à près de deux millions, qui composent le trésor particulier de l'Empereur.

Après le passage de la Bérézina, la somme est restituée dans sa totalité, moins...1 400 francs : le soldat qui en était le porteur ayant été tué lors d'un engagement avec l'ennemi.

Cette confiance et cette sollicitude de l'Empereur vis-à-vis de la Garde excitent bien évidemment les autres corps de l'armée et provoquent parfois quelques jalousies.


Source : L'Armée de Napoléon de Alain Pigeard.

Et Bourgogne précise qu'un de ses camarades fuzgreu a été fusillé en Espagne parce qu'il s'était "oublié" à emporter une pendulette lors de la fouille d'une demeure abandonnée.