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Biographie militaire Française. Tables du Temple de la Gloire.

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Biographie militaire Française. Tables du Temple de la Gloire. Empty Biographie militaire Française. Tables du Temple de la Gloire.

Message par Invité Sam 30 Oct 2010 - 23:15

Aboville Auguste Marie d'. Frère cadet d'Augustin, né à la Fère le 12 avril 1776, entra au service comme élève d'artillerie en 1792, et fut nommé capitaine à la fin de 1793. Suspendu de ses fonctions comme noble, puis réintégré, il eut un emploi aux Armées du Nord, du Rhin et d'Italie. Major de l'artillerie à pied de la Garde Impériale en 1808, il fit en 1809, la campagne d'Autriche, eut le bras emporté à Wagram, général de brigade trois jours plus tard, et commandant de l'école d'artillerie de la Fère.
Arnaud Joseph. Chef de bataillon de l'ex garde, officier de la Légion d'honneur, né à St Laurent sous Rochefort (Loire), entra au service le 15 décembre 1791, dans le bataillon de Saône et Loire, fit avec distinction toutes les campagnes de la Révolution, et parvint au grade de lieutenant dans la Garde. La Belgique, la Flandre, l'Italie, l'Égypte, la Syrie, l'Allemagne, la Russie et la France, furent témoin de sa valeur. A l'attaque du camp de Raousse en Piémont, le 13 juin 1793, Arnaud et Achard, tous deux sergent-major, s'élancèrent les premiers dans une redoute avancée, défendue par 30 Piémontais : électrisés par cet exemple, quelques braves suivirent leur exemple et la redoute fut emportée. A St Jean d'Acre, Arnaud enleva à la tête d'un peloton de grenadiers une batterie de deux pièces de canon, et 20 turcs furent tués sur leurs pièces, les autres prirent la fuite. Le 8 février 1807 à la bataille d'Eylau, Arnaud blessé au commencement de l'action, ne consentit à se faire panser qu'après la victoire. Sa conduite dans cette journée le fit décorer de l'étoile de l'honneur. En 1809, à la prise de Ratisbonne, arnaud entra le premier à la tête de sa compagnie dans cette place, et fut blessé de deux coups de feu. Il donna des preuves de la plus grande valeur pendant la retraite de Russie, où il fut dangereusement blessé. La journée de Lutzen mit le comble à sa réputation militaire, son sang y teignit ses lauriers. Il combattit à Brienne, à Craonne et devant Paris, où il reçut sa dernière blessure.
Auzoui, capitaine des grenadiers à cheval de la Garde Impériale ; blessé à mort, en 1807, à la bataille d'Eylau, prononça de belles parole avant d'expirer.

Barrois (le Baron), lieutenant-général, né à Ligny en Lorraine : était en 1804, colonel du 96e de Ligne, commandeur de la Légion d'honneur, après la bataille d'Austerliz, et général de brigade le 4 février 1807, fit la campagne de 1806 contre les Russes et les Prussiens, et se distingua à la bataille d'Eylau, le 8 février 1807. Le 11 juillet de la même année, grand officier de la Légion d'honneur. Il fit la guerre d'Espagne en 1808 et 1809, se signala particulièrement à la bataille de Talavera, et, le 4 octobre 1811, à la prise du camp de St-Roch en Espagne. Le 29 mars 1812, il prit possession de Los Barrios, où il se signala de nouveau, fait général de division, le 10 février 1813, et reçut, peu de temps après, le commandement de la 2e division de la Jeune Garde, se signala à la tête de cette troupe, les 21 mai, 26, 27 août aux batailles de Wurtchen et Bautzen. En janvier 1814, il défendit le Brabant hollandais, fit la campagne de 1815 (celle dans le Nord), où il commandait les tirailleurs de la Garde Impériale ; il fut blessé à la tête de cette division. Nommé chevalier de St-Louis par le roi.
Bazin, lancier rouge dans la Garde Impériale ; il se distingua particulièrement le 5 janvier 1814, avec 25 de ses camarades qui chargèrent et défirent complètement 200 cosaques.

Beauvais (Pierre-François), capitaine. Lieutenant en 1er au régiment de chasseurs à pied de la Vieille Garde, né le 2 août 1774, à Meaulte, dpt de la somme, entra au service le 1er septembre 1792, au 3e bataillon de la Somme, faisant partie du 61e régiment de ligne, passé au guides de l'armée d'Orient le 13 vendémiaire an 8 ; admis dans la Garde le 29 pluviôse, caporal le 6 frimaire an 11, sergent le 1er avril 1807, sergent-major le 1er juin 1809, lieutenant en 2e le 8 février 1812, lieutenant en 1er porte aigle le 15 mars 18114, passé au 3e régiment de chasseurs à pied d ela Garde le 1er avril 1815, chevalier de la Légion d'honneur le 25 novembre 1807, a fait les campagnes de 1792 à l'armée du Nord ; Sambre et Meuse an 5 et 6, en Italie an 7, 8, 9, 10 ; en Egypte an 12 ; à Boulogne an 13 et vendémiaire an 14 ; à la Grande Armée d'Allemagne en 1806 et 1807 ; en Prusse et en Pologne, 1809 ; en Allemagne 1810 et 1811 ; en Espagne 1812 ; en Russie 1813 ; en Saxe et en Prusse 1814 ; en France 1815 ; prit un drapeau aux Turcs à la bataille d'Aboukir le 7 thermidor an 7 ; blessé à la main droite d'un coup de feu, s'est fait remarquer en juillet 1811, auprès de la ville de Cabesson, en défendant à la tête de 8 voltigeurs un convoi qui était attaqué par 200 espagnols : après avoir tué leur commandant, il parvint à sauver le convoi qui n'était escorté que de 30 hommes.

A suivre....
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