Infatigable
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Infatigable
Le soldat de la Grande Armée est effectivement un (presque) infatigable marcheur : un engagé de 1803, nommé Guichard, du 17e régiment d’infanterie légère, couvrira en dix années la bagatelle de 9 000 lieues, soit quelque 36 000 kilomètres. Et avec le barda, bien sûr : une trentaine de kilos.
Signalons pour l’anecdote ne manque pas de piquant, que ledit Guichard, devenu lieutenant, sera en 1824, reconnu impropre au service de guerre pour…défaut congénital de conformation des jambes et hernie inguinale droite !
Un autre de ces randonneurs a laissé un carnet de route détaillé.
Obscur grenadier à la 37e demi-brigade d’infanterie de ligne,il se nomme François Joseph Jacquin : entre le 14 janvier qui le voit à Bouxen (Hollande), et le 25 février 1806, date de son arrivée à Vannes, ses jambes ont avalé 214 lieues, soit quelque 856 kilomètres. Moyenne : près de 21 kilomètres par jour. Pour gagner dans la foulée Turin, le rythme sera légèrement moins soutenu : un peu plus de 14 kilomètres par jour, du 14 avril au 4 juillet.
L’année 1809 permettra (presque) à Jacquin d’égaler son temps de 1806 : 1 800 kilomètres du 1er mars au 21 avril, pour aller de Verdun à Landshut, couvert à la moyenne journalière de 19. 800 kilomètres.
Signalons pour l’anecdote ne manque pas de piquant, que ledit Guichard, devenu lieutenant, sera en 1824, reconnu impropre au service de guerre pour…défaut congénital de conformation des jambes et hernie inguinale droite !
Un autre de ces randonneurs a laissé un carnet de route détaillé.
Obscur grenadier à la 37e demi-brigade d’infanterie de ligne,il se nomme François Joseph Jacquin : entre le 14 janvier qui le voit à Bouxen (Hollande), et le 25 février 1806, date de son arrivée à Vannes, ses jambes ont avalé 214 lieues, soit quelque 856 kilomètres. Moyenne : près de 21 kilomètres par jour. Pour gagner dans la foulée Turin, le rythme sera légèrement moins soutenu : un peu plus de 14 kilomètres par jour, du 14 avril au 4 juillet.
L’année 1809 permettra (presque) à Jacquin d’égaler son temps de 1806 : 1 800 kilomètres du 1er mars au 21 avril, pour aller de Verdun à Landshut, couvert à la moyenne journalière de 19. 800 kilomètres.
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